Que nous réserve 2022 ?

Le 14 janvier 2022 dans Breaking news

« La prévision est un art très difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir », les deux dernières années nous auront en la matière rendus d’autant plus prudents.

Nous voulions toutefois profiter de la période de vœux lançant traditionnellement l’année pour partager quelques éléments qui devraient rythmer 2022, au-delà de l’évolution épidémique et de l’élection présidentielle.

En particulier, plusieurs signaux semblent indiquer que les tensions constatées sur l’offre (coût de l’énergie et des matières premières, inflation salariale…) s’intensifient et s’installent dans la durée. Si la situation financière des entreprises est dans l’ensemble satisfaisante compte tenu des liquidités injectées par les gouvernements et banques centrales, une incertitude sur les marges pourrait peser sur les indicateurs financiers et la dynamique du rebond.

Voici donc les faits marquants que nous avons retenus pour cette nouvelle année :

📈

La croissance française et l’inflation

Après une croissance 2021 estimée à 6,7% par l’INSEE, les prévisions pour 2022 s’échelonnent entre 3,6% pour la Banque de France et 4,2% pour l’OCDE. L’inflation devrait continuer à alimenter le débat économique et guider en partie l’action des banques centrales après avoir atteint 2,7% en 2021 selon l’INSEE. L’institut prévoit au premier semestre 2022, « sous l’hypothèse conventionnelle de stabilisation des prix du pétrole et des matières premières », que l’inflation restera supérieure à 2,5 %.

 

Les coûts de l’énergie, objet de toutes les attentions

Au-delà des problèmes court terme propres à la France (EDF a annoncé que 25% du parc nucléaire français est actuellement à l’arrêt), les prix de l’électricité devraient grimper de +25% en 2022 sur les marchés vendus en gros. Idem pour les prix du gaz qui atteignent en ce moment des records en Europe, 8 fois plus élevés qu’il y a 1 an. Alors que traditionnellement les prix du gaz en Asie sont plus élevés qu’en Europe, pour la première fois, c’est l’inverse qui se produit.

 

🤝

Les tensions sur les recrutements et les salaires devraient se poursuivre

Alors que le taux de chômage est attendu à 7,6 % pour décembre en France, la dernière étude de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH) évalue à 80 % la proportion de ses membres confrontés à des difficultés de recrutement liées à une pénurie de main-d’œuvre. De quoi alimenter « la Grande démission » à la française ? Cela fait écho au « Big Quit » constaté aux Etats-Unis depuis quelques mois (voir notre note sur le sujet).

 

🌿

Les obligations des entreprises en matière ESG continuent de se renforcer

La taxonomie européenne sur les énergies vertes ou durables rentre officiellement en vigueur, incluant dans la dernière ligne droite le nucléaire et le gaz naturel. Les investisseurs financiers vont désormais plancher sur l’alignement de leurs investissements à la taxonomie, avec pour conséquence prévisible une demande accrue de reportings et indicateurs ESG à leurs participations actuelles et futures, qu’elles soient des grands groupes, des ETI ou des PME de croissance.

Remboursement des PGE et plan de relance

Quelque 697 000 entreprises ont contracté un PGE depuis mars 2020, pour un encours total de 143 milliards d’euros. La moitié des bénéficiaires a déjà commencé à rembourser. Pour compléter, l’Etat étend son dispositif de prêt participatif Relance (PPR) jusqu’en 2023, avec des conditions simplifiées, un remboursement sur 8 ans et des possibilités de différés d’amortissement allant jusqu’à 6 ans. Le PPR est exclusivement réservé aux PME et ETI.

 

➡️ Nos convictions

C’est dans ce contexte que les entreprises vont intensifier leur recherche d’avantages compétitifs et l’enjeu majeur pour chacune est d’aller chercher le fameux “résidu” de croissance rentable (cf. théorie de Solow) : il faut donc miser sur le capital humain et sur le management pour innover, créer et coopérer plus efficacement ; et pour les PME/ETI mieux mobiliser leur écosystème collaboratif et s’entourer des savoir-faire manquants.

  • Les mouvements de consolidation et de transmission d’entreprises vont se poursuivre et il y aura des opportunités de croissance externe à saisir (lien vers notre article sur le sujet)
  • L’attractivité, le développement des talents et la capacité de transformation des entreprises seront en jeu et la conduite du changement un facteur clé de succès. Retrouvez notre article sur le sujet.
  • La raison d’être de l’Entreprise sera plus que jamais un marqueur de performance ou de non-performance, pour autant qu’elle serve une stratégie de création de valeur collective.

 

➡️ Notre conseil engagé

C’est à la lumière de ces éléments de contexte et d’enjeux pour 2022 qu’emoveo propose sa solution de Side Management® pour donner aux dirigeants les bons outils de décision, accélérer les process d’exécution et s’engager sur les objectifs à atteindre.

Toute l’équipe EMOVEO vous souhaite une excellente année 2022.

Un projet en tête ? Notre équipe vous répond en toute confidentialité de 8h à 20h au 0 972 500 499.

Vous pouvez aussi programmer votre RDV visio.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jerome Carayol - emoveo

Par Jérôme Carayol

Articles suggérés

L’heure des partages

Que retenir du 10ieme sommet de l’économie de Challenges mettant nos biens communs à l’heure du partage…

Lire la suite de l'article

Accélérer ? Ralentir ? Se transformer !

Comme le dit François Bert (l'école du discernement) : l'esprit fait du vélo, l'exécution marche…

Lire la suite de l'article

Se transformer à l’heure de la décroissance

Depuis 20 ans les études montrent que 70% des projets de transformation ne transforment pas…

Lire la suite de l'article

Les métiers d’emoveo

s’engager pour le succès de nos clients

Les missions que nous entreprenons sont marquées par la coopération : nous travaillons de concert avec nos clients, pour garantir le sur-mesure, le pragmatisme et le transfert de compétence.

Découvrir les métiers d’emoveo